Avec l'attaque de la gare, Zelensky affirme que la Russie a commis un crime de guerre.

Volodymyr Zelensky, le président de l'Ukraine, a décrit une attaque russe contre une gare de Kramatorsk comme un crime de guerre, faisant écho aux préoccupations des dirigeants européens concernant les atrocités présumées commises par les forces de Vladimir Poutine lors de leur invasion de l'Ukraine.

Selon Zelensky, au moins 50 personnes ont été tuées vendredi dans une attaque à la roquette contre une station qui servait à évacuer des civils.

Le Kremlin a nié toute implication, affirmant que l'attaque était un canular perpétré par des Ukrainiens. Le ministère russe de la Défense a été contacté pour une réponse par Newsweek.

Les conséquences de l'attaque dans la région orientale de Donetsk ont ​​suscité une condamnation internationale de Moscou, comme le montrent des vidéos et des images.

Dans une allocution virtuelle vendredi, Zelensky a déclaré : « Il s'agit encore d'un autre crime de guerre russe pour lequel toutes les personnes impliquées seront tenues responsables.

Nous attendons une réponse ferme et mondiale à ce crime de guerre, tout comme nous attendons une réponse ferme et mondiale au massacre de Bucha, a-t-il déclaré, ajoutant que la frappe de missiles sur Kramatorsk devait être l'une des accusations portées contre le tribunal.

Suite au retrait des forces russes à Bucha, une ville de la région de Kiev, des scènes à Bucha ont choqué le monde, avec des preuves de ciblage civil apparent.

Plus de 360 ​​civils ont été tués, selon les responsables locaux, et jusqu'à 280 ont été enterrés dans une fosse commune par d'autres résidents.

Si ce n'est pas un crime de guerre, qu'est-ce qu'un crime de guerre ? a demandé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, après avoir visité la ville vendredi.

Elle a déclaré que l'UE travaillait avec l'Ukraine dans une équipe d'enquête conjointe pour recueillir des preuves d'éventuels crimes de guerre alors que les enquêteurs médico-légaux commençaient à exhumer une fosse commune dans la ville.

Ce sont des crimes de guerre que nous n'accepterons pas, a déclaré samedi le chancelier allemand Olaf Scholz, selon Reuters. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas oublier.

Samedi également, le Premier ministre britannique Boris Johnson a rencontré Zelensky à Kiev, un jour après avoir annoncé que la Grande-Bretagne fournirait à l'Ukraine 100 millions de livres sterling d'armes en réponse au bombardement inadmissible de la station.

Cela survient alors que les responsables ukrainiens ont annoncé la création de dix couloirs humanitaires pour aider les personnes fuyant les villes sous contrôle russe.

Selon le vice-Premier ministre ukrainien Iryn Vereshchuk, les gens pourraient quitter les villes des régions de Donetsk, Louhansk et Zaporizhzhi samedi.

Les habitants de Mariupol, Enerhodar, Tokmak, Berdiansk et Melitopol pourront fuir vers Zaporizhzhi, selon la BBC.

Pendant ce temps, les habitants de Severodonetsk, Lysychansk, Popasna, Hirske et Rubizhne peuvent déménager à Bakhmut dans la région de Donetsk.